Après le diagnostic de son cancer des ovaires, Stella découvre par hasard l’existence de l’association Une Luciole dans la nuit. Elle bénéficie alors d’un accompagnement bien-être offert par l’association, professionnel, à son rythme tout en étant adapté à ses besoins. C’est ce qui fera toute la différence. Témoignage.
Stella a 46 ans. Elle est responsable commerciale dans l’événementiel à Paris.
Elle habite Epinay-sur-Seine depuis plus de 15 ans.
En 2022, on lui diagnostique un cancer des ovaires. Elle est très affaiblie psychologiquement et met beaucoup de temps à accepter sa maladie. Alors qu’elle feuillette le magazine d’information municipale d’Epinay-sur-Seine « Epinay en Scène », elle découvre l’existence de l’association Une Luciole dans la nuit.
« C’était une période où j’étais très fatiguée, très déprimée, avec les traitements et la maladie, je ne prenais plus soin de moi, je me négligeais complètement » raconte Stella.
Faire face à la réalité du cancer avec une écoute bienveillante
Stella contacte l’association et échange avec Maryse. « Cela m’a fait du bien d’échanger avec Maryse, mais je ne me voyais pas aller à l’association. J’avais du mal à accepter la maladie et me confronter à d’autres malades était trop difficile. Et puis, je voulais rester anonyme comme si la maladie n’existait pas, je ne voulais pas qu’on sache ni qu’on me reconnaisse ».
Mais au fur et à mesure des échanges, d’abord avec Maryse, puis avec Evelyne, Stella trouve le courage de se rendre à l’association. « J’ai trouvé une écoute bienveillante, des personnes qui ont trouvé les mots pour me donner la force d’essayer sans jamais me contraindre » poursuit Stella.
Des soins bien-être cancer adaptés
Grace à l’association, Stella bénéficie ainsi de soins socio-esthétiques adaptés. « J’ai d’abord testé les soins esthétiques qui m’ont fait beaucoup de bien. Avec la maladie je n’avais plus d’estime de moi. J’ai repris du temps pour moi. Je me suis occupée de mon corps et je me suis sentie mieux très rapidement. Les massages, les manucures, les pédicures, sont des moments de détente qui redonnent de la force. » précise Stella. « J’ai eu également des conseils très pratiques par exemple comment prendre soin de ma peau pendant les traitements, comment la nettoyer, l’hydrater, quel produit utiliser avec les traitements ou ne pas utiliser. »
Stella bénéficie également de séances individuelles de sophrologie. « J’étais fatiguée et en même temps tellement stressée, apprendre à se relaxer était essentiel ».
Puis elle participe à des ateliers diététiques où elle bénéficie de conseils nutritionnels adaptés à son cas. « J’étais très carencée en fer, j’avais perdu beaucoup de poids avec les traitements. Je savais que je ne devais pas passer en dessous d’un certain poids pour continuer les traitements. Mais c’était très difficile car je n’avais pas faim et les traitements altéraient le goût des aliments. » raconte Stella. Elle reconnait que ces ateliers lui ont permis de trouver des solutions très pratiques pour remanger certains aliments et rééquilibrer son alimentation.
Elle participe également à une journée Re’source et vous. « Là aussi je dois dire que cela m’a fait beaucoup de bien, sortir de chez moi, de mon isolement m’a redonné confiance. » reconnait Stella.
L’aide à la prise en charge des soins bien-être cancer
Stella souligne également que l’association permet d’avoir accès à des soins et à un accompagnement de qualité à un coût très abordable. « C’est important de dire que sans l’aide de la Luciole je n’aurai pas pu prendre à ma charge ces soins, j’ai pu en bénéficier sans me préoccuper du prix et ça c’est extraordinaire, ça enlève toute une part de stress aussi » précise Stella.
Pour conclure, Stella rappelle que sans le journal d’Epinay-Sur-Seine elle serait passée à côté de l’association. « Et je leur dois beaucoup, je leur suis très reconnaissante, je conseille à 1000% de se tourner vers une association comme la Luciole quand on doit lutter contre le cancer, ça fait toute la différence ». Puis, en mot de la fin Stella rajoute « Pour l’instant je n’ai pas encore la force, mais un jour j’espère pouvoir m’investir et rendre à la Luciole ce qu’elle m’a apporté… »