À l’occasion d’Octobre Rose, mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, il est essentiel de rappeler l’importance d’écouter son corps et de réagir au moindre signe suspect. L’histoire de Marion, 44 ans, mère de famille et cadre dans les assurances en région parisienne, illustre parfaitement ce message crucial.
Le début de la lutte de Marion contre la maladie
En mars 2023, Marion mène une vie bien remplie. Elle a récemment passé un contrôle gynécologique qui n’a rien révélé d’anormal. Pourtant, quelques semaines plus tard, elle sent une petite boule dans son sein droit. Soucieuse mais encore loin d’imaginer la suite, elle prend rapidement rendez-vous avec son médecin traitant, qui l’oriente vers une mammographie.
Le radiologue, malgré ses compétences, ne parvient pas à classer la masse. Il prescrit alors une biopsie pour comprendre la nature de cette anomalie. Dix jours plus tard, Marion retourne chez son médecin traitant, absent ce jour-là. C’est son remplaçant qui, sans ménagement, lui annonce le diagnostic : une tumeur de 1,7 cm, agressive, classée grade 3. Le choc est immense, mais Marion sait qu’elle doit agir vite.
Prendre le temps d’intégrer la nouvelle et agir vite
Son médecin l’oriente vers l’Institut Curie à Paris, l’un des centres de référence en prise en charge du cancer du sein. Mais Marion souhaite avoir un deuxième avis et prend rendez-vous avec un oncologue à la Clinique Hartmann, à Levallois-Perret. Ce deuxième rendez-vous est déterminant. L’oncologue prend le temps de lui expliquer en détail son cas et le traitement à mettre en place sans tarder. À partir de mai 2023, Marion entame une série de traitements intensifs : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie.
Les allers-retours fréquents entre son domicile à Montmorency et les centres de soins à Levallois Perret la fatiguent. Le traitement est lourd, et les effets secondaires s’accumulent. C’est à ce moment-là, en discutant avec sa pharmacienne, qu’elle entend parler de l’association Une Luciole dans la nuit, qui propose des soins de support pour les patients atteints de cancer près de chez elle. Curieuse et en quête de soutien, Marion décide de prendre contact.
Une aide précieuse et un soutien indispensable
En juillet 2023, Marion rencontre Maryse, l’une des fondatrices de l’association Une Luciole dans la nuit. Dès sa première visite, elle se sent accueillie chaleureusement, entourée d’une bienveillance réconfortante. « À l’association, on prend le temps de discuter, d’écouter, de partager des expériences » souligne Marion. « C’est une famille, un véritable cocon, où chaque personne est traitée avec attention et humanité. »
L’association lui propose divers ateliers et soins de support, essentiels pour l’aider à traverser cette épreuve difficile. Elle participe à des séances de gymnastique adaptée, des ateliers de socio-esthétique pour mieux gérer les effets secondaires des traitements sur sa peau, ses mains et ses ongles. Ces soins limitent les effets négatifs des traitements et aident Marion à mieux supporter son quotidien. Elle découvre également la sophrologie, une méthode qui lui apporte calme et sérénité.
Ce qui la soulage particulièrement, c’est le fait que l’association lui offre la possibilité de bénéficier de ces soins près de chez elle, à Montmorency sans être obligée de se rendre sur les lieux des traitements car outre leur éloignement et la fatigue supplémentaire engendrée par les déplacements, ils rappellent le traitement, la maladie…. Ne plus avoir à faire de longs trajets pour recevoir ce soutien est une véritable bouffée d’oxygène. Et au-delà des soins physiques, Une Luciole dans la nuit lui permet de rencontrer d’autres personnes vivant des expériences similaires, ce qui l’aide à se sentir moins seule face à la maladie.
Un message essentiel : écouter son corps et ne pas attendre
Le parcours de Marion souligne l’importance d’écouter son corps et de consulter son médecin au moindre changement. La petite boule qu’elle a ressentie dans son sein, quelques semaines après un contrôle gynécologique, était le signe d’une tumeur agressive. Si elle n’avait pas réagi rapidement, son histoire aurait pu être bien différente. « J’étais sensibilisée au cancer du sein car une personne de mon entourage en est décédée il y a quelques années. Je sais qu’il ne faut pas trainer. »
Elle rappelle qu’il est vital de ne pas avoir peur du diagnostic. Si quelque chose est détecté à temps, les chances de guérison sont bien plus élevées. Plus un cancer est pris en charge tôt, plus les traitements sont efficaces et les chances de succès importantes.
Le rôle des associations comme Une Luciole dans la nuit
Dans ce parcours difficile, les associations jouent un rôle crucial. Elles offrent un soutien humain et des soins de support sur mesure indispensables pour accompagner les patients dans leur lutte ontre la maladie. Une Luciole dans la nuit a aidé Marion à prendre soin d’elle-même, à mieux vivre les effets secondaires du traitement et à reprendre confiance. L’association l’a également soutenue dans son retour au travail, en lui proposant des ateliers spécifiques pour l’aider à envisager la reprise et à bénéficier des aides disponibles pour les malades du cancer.
Le retour d’expérience de personnes comme Marion est essentiel pour montrer à d’autres femmes qu’il est possible de s’en sortir, à condition de réagir vite et de s’entourer des bonnes ressources.
En ce mois d’Octobre Rose, rappelons qu’il faut être attentives aux signes que nous envoie notre corps.
Au moindre changement, prenez rendez-vous chez votre médecin. N’attendez pas. Le dépistage sauve des vies.
Et si vous traversez cette épreuve, rappelez-vous que vous n’êtes pas seule. Des associations comme Une Luciole dans la nuit sont là pour vous accompagner, vous écouter, et vous aider à retrouver un peu de sérénité dans la lutte contre la maladie.