Léa Godard Chamionne du monde

Léa Godard, championne du monde Karaté, marraine d’Une Luciole dans la nuit

Léa Godard est championne du monde de karaté, WUKF. Elle est aussi la marraine d’Une Luciole dans la nuit. Portrait de cette sportive passionnée, combative et engagée.

Léa Godard a 22 ans. Originaire du Val d’Oise, elle est étudiante en master droit des affaires et de la fiscalité à l’Institut Supérieur du Droit. Elle pratique le karaté depuis son enfance. En 2021, elle a décroché le titre de championne du monde À Cluj-Napoca, en Roumanie, attribué par la WUKF (World Union of Karate-do Federations) en karaté combat (kumite shobu sanbon) chez les seniors féminines (21-35 ans) de moins de 55 kg.

Léa a démarré tard dans la discipline. « Normalement on démarre le karaté vers 3, 4 ans. Moi, j’ai démarré à 8 ans. Ce sont les films sur les arts martiaux qui m’ont donné envie. » avoue t-elle. Elle aime la combativité et la dynamique de la discipline. Elle démarre son parcours sportif au Karaté Club de Domont puis intègre l’ASS Karaté Sarcelles, premier club de France, troisième club mondial. Elle est entourée d’athlètes, s’entraîne avec des champions ayant participé aux jeux olympiques. Cela lui donne envie de pratiquer à haut niveau. Elle enchaîne les compétitions et les titres. Elle est tour à tour, championne de France cadette, deux fois vainqueur de la coupe de France, championne de France par équipe en junior et en senior, gagnante d’opens comme l’open de Manchester. Son talent et sa ténacité (sa devise est «Rien n’est impossible») lui permettront de se hisser au plus haut niveau en 2021 : celui de championne du monde de sa discipline.

C’est lorsqu‘un membre de sa famille est touché par le cancer qu’elle décide de donner du sens à son engagement sportif. « J’avais envie de me battre moi aussi, à ma façon, avec le karaté, contre le cancer, de mettre ma visibilité au service de cette cause » raconte-t-elle. Elle s’implique auprès de l’association Les Ailes de Polo qui promeut le don de moelle osseuse et œuvre contre les leucémies et cancers pédiatriques et celle des Emplaqués qui sensibilise aux dons de plaquettes à travers le sport. Lors d’un évènement à la Clinique Conti, elle fait la connaissance des bénévoles de l’équipe d’Une Luciole dans la nuit. « Avec leur énergie et leur discours, elles m’ont donné envie de m’impliquer » reconnait-elle. Elle est depuis Marraine de l’association. « Je veux aider, servir les malades du cancer et leur famille. Cela me fait beaucoup de bien de donner ce sens à ma démarche. Je suis reconnaissante à Une Luciole dans la nuit de m’accepter comme marraine. C’est un honneur de les représenter. J’ai ainsi un double objectif : me battre pour mes titres et monter sur le podium pour avoir l’occasion de rappeler pour quoi et pour qui je me bats. » souligne-t-elle.

Prochain rendez-vous pour Léa : les championnats du monde à Miami en juin 2022. « J’ai la chance de pouvoir concilier mes études de droit avec mes entraînements. A raison de cinq séances par semaine, cela devient un vrai métier. Les entraînements ce n’est que la partie visible, il y a également le régime alimentaire pour maintenir mon poids en adéquation avec ma catégorie, la préparation mentale avec mon coach » détaille-t-elle. Devenir sportive professionnelle ? Elle ne l’envisage pas, son objectif est le barreau de Paris dans deux ans. D’ici-là, elle recherche des sponsors pour pouvoir participer aux compétitions internationales. « C’est autant d’occasions de parler d’Une Luciole dans la nuit. Dès que je peux, je parle de l’association. Et puis il y aura aussi des évènements communs. J’espère plein de projets à bâtir ensemble ».

Un grand merci à Léa pour son soutien et son enthousiasme !

Une Luciole dans la nuit et leur marraine Léa Godard distribueront des chocolats le vendredi 4 février à 13h30 au Centre hospitalier d’Argenteuil et dès 15h00 à l’hôpital d’enfants de Margency Croix Rouge Française.