Activité physique adaptée

Mieux lutter contre le cancer avec la gymnastique adaptée

Amar est adhérent d’Une Luciole dans la nuit. En parallèle de son traitement contre le cancer quand il le peut, il suit les cours de gymnastique adaptée. Retour sur son expérience.

Amar a 61 ans. En janvier 2023, à la suite d’examens on lui diagnostique un cancer alors qu’il vient tout juste de prendre sa retraite. Par le biais du magazine de la ville d’Epinay qu’il reçoit et lit tous les mois il prend connaissance de l’existence d’Une Luciole dans la nuit. Il contacte et rencontre Evelyne et Maryse, puis adhère à l’association.

« Rencontrer Evelyne et Maryse à l’association m’a fait du bien. Je voulais me déplacer et avoir un entretien en vrai pas au téléphone. Elles m’ont donné tout un tas d’informations sur ma maladie, des flyers très bien faits, très accessibles. Cela m’a permis de mieux la comprendre et de mieux accuser le coup.»

Au début, comme il supporte bien son traitement il participe aux cours de gymnastique adaptée. Cela lui permet de rester en activité. Lui qui a toujours été très actif physiquement et socialement, avec sa profession de menuisier dans le bâtiment, souhaite continuer à bouger et rencontrer du monde. Il reconnait que le collectif facilite la motivation. Cela lui permet de ne pas être isolé et de maintenir le contact avec l’extérieur.

En parallèle de la gymnatique adaptée, il essaie les massages lors d’une séance avec la socio-esthéticienne de l’association. Dès la première séance, il ressent les bienfaits de la pratique : cela lui permet de détendre le haut de son corps (épaules et dos) très crispé depuis le début de son traitement.

Mais entre deux séances de traitement il ressent une énorme fatique qui l’oblige à lever le pied sur l’activité physique. Pour autant, il ne perd pas sa motivation et souhaite reprendre la gymnastique adaptée dès que sa fatigue le lui permettra. Il souhaite également tester la sophrologie et la musicothérapie pour mieux se détendre.

Amar se demande pourquoi la majorité des adhérents de l’association sont des femmes : « Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas plus d’hommes…Les hommes aussi sont victimes du cancer !…Nous aussi nous avons besoin de prendre soin de nous et d’être accompagnés en dehors de l’hôpital. Méconnaissance, honte je ne sais pas mais c’est dommage : rester actif, garder le lien avec l’extérieur avec l’association c’est essentiel et cela aide à être positif pour mieux lutter contre la maladie. »

Plus d’informations sur les soins de support proposés par Une Luciole dans la nuit au 06 49 42 26 38 ou 06 72 21 31 52.